Description
Après une longue période de gestation ayant débuté dès 1938, la DS 19 est née en 1955 de la fructueuse collaboration entre l’ingénieur aéronautique André Lefebvre, le sculpteur et designer Flaminio Bertoni et l’ingénieur hydraulicien Paul Magès.
Cette voiture fut une réussite exceptionnelle tant d’un point de vue technique qu’esthétique.
A la suite de nombreux dessins préliminaires et prototypes,
Flaminio Bertoni a réalisé une œuvre d’art très aboutie comparable aux maisons Art Nouveau où chaque détail de l’intérieur était conçu pour être en parfaite harmonie avec l’architecture extérieure.
En plus de la pureté, de la fluidité et de l’originalité des lignes de la carrosserie dotée d’un pare-brise panoramique courbé, chaque détail extérieur ou intérieur avait été dessiné et pensé pour être en harmonie avec l’ensemble : Le volant à une branche, le tableau de bord très épuré, les clignotants arrière chromés dans le prolongement de la gouttière du toit, les couleurs proposées ( jaune, orange, vert pomme, violet, bleu lavande…).
La suspension hydropneumatique conçue par Paul Magès constituait l’innovation technique majeur en contribuant au confort et à la tenue de route légendaire de la DS qui était due aussi à un centre de gravité assez bas et à la voie arrière plus étroite que la voie avant, l’hydraulique intervenait également pour l’assistance au freinage, l’assistance de la direction et pour la boite de vitesse.
La miniature JEP de la DS 19 de 1956 est particulièrement intéressante, c’est le seul jouet au 1/43ème d’époque proposant une très belle reproduction du châssis très original de la DS 19 intégrant sous le pare-chocs avant finement reproduit les grandes ouïes d’entrée d’air ainsi que l’extrémité de l’échappement de type queue de carpe à l’arrière. La carrosserie en plastique est très réaliste et finement réalisée, dommage qu’elle ait été conçue en deux parties, le pavillon, les montants et les vitres forment un ensemble qui s’emboite dans le bas de la carrosserie en reposant sur l’aménagement intérieur en métal. Cette structure favorise malheureusement les déformations dues au vieillement du plastique et entraine une fragilité du jouet.
Le modèle que je présente est très peu oxydé au niveau des parties métalliques, en revanche cette version moins courante avec des roues en métal présente des traces de métal fatigue bien visibles sur la roue avant droite. Le bas de la carrosserie en plastique noir est plus ou moins déformé sur les côtés et à l’arrière empêchant la jonction parfaite entre la malle arrière et le pare-chocs, cette déformation favorise aussi un léger enfoncement de l’avant de la partie supérieure. En revanche le plastique de la carrosserie est brillant avec peu de frottements ou rayures, il est sans cet enduit blanchâtre pulvérulent qui se développe bien souvent avec le temps sur ces voitures JEP au 1/43ème. Malgré ses défauts, cet intéressant modèle assez peu fréquent présente plutôt bien.
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